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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 16:06

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Procès. Christian Blanc accuse Guillaume Jublot d’avoir livré des cigares au siège de la GLNF


LE 24 OCTOBRE 2011 13H53 | PAR
FRANÇOIS KOCH

 

Vendredi 21 octobre, le procès en diffamation de Guillaume Jublot contre Christian Blancs’est tenu à la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris. Christian Blanc était secrétaire d’Etat au développement de la Région capitale, et Guillaume Jublot était son chef de cabinet… et ce dernier était aussi directeur de cabinet de François Stifani, Grand Maître de la Grande Loge Nationale Française (GLNF). L’audience a été d’une durée exceptionnellement longue, de 17 h 55 à 23 h 45 ! Un confrère m’a raconté les débats animés.

Guillaume Jublot a cité Christian Blanc en correctionnelle, car il lui reproche de l’avoir accusé publiquement de s’octroyer la plus grosse part des indemnités de cabinet, d’avoir transmis au Canard Enchaîné une note reçue de Bercy juste après avoir été exclu du cabinet et d’avoir abrité dans son bureau une belle cave à cigares. Une affaire dont Lexpress.fr a déjà parlée en mars 2011, en juillet 2010, et en juin 2010. Voir aussi uneinterview de Guillaume Jublot.

 


Guillaume Jublot

Au cours de l’audience, Christian Blanc a fait témoigner Emmanuel Martin, un capitaine de police du Service de protection des hautes personnalités, qui était son officier de sécurité. Il affirme avoir accompagné Guillaume Jublot dans la voiture du ministre, conduite par le chauffeur de ce dernier, jusqu’à la rue Christine de Pisan, siège national de la GLNF. Emmanuel Martin précise que Guillaume Jublot transportait une « poche » où il dissimulait quatre boites à cigares. Interrogé sur ce témoignage, Guillaume Jublot a affirmé : « Je nie en bloc, c’est faux, je n’ai jamais transporté de cigares à la GLNF. »

Guillaume Jublot a, lui, accusé Christian Blanc de lui avoir demandé d’intervenir auprès de François Stifani pour le convaincre de se retirer d’une affaire où il était l’avocat du frère de la femme du secrétaire d’Etat. Et de préciser qu’il a obtenu gain de cause auprès du Grand Maître. A son tour, Christian Blanc a répliqué : « C’est faux, Jublot dit n’importe quoi.«

La décision a été mise en délibéré au 2 décembre 2011.

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